Le magazine français “Energie Plus” met Clarke Energy en avant et nous cite en exemple en tant qu’acteur clé de par notre adaptation au développement constant du secteur du Biogaz. L’article démontre que les sociétés actuelles doivent impérativement s’adapter au marché pour perdurer. Il explique également que Clarke Energy est une société en constante évolution, qui s’adapte et qui étudie toutes les innovations possibles dans ce nouveau secteur……
S’adapter, une nécessité
La possibilité de valoriser le biométhane en injection dans le réseau ou en carburant ouvre un marché pour de nouvelles entreprises. Mais elle pousse aussi les acteurs traditionnels, comme les motoristes, à étendre leur champ d’activité. Exemple avec Clarke Energy France. Même si la filière biogaz a quelques années d’expérience derrière elle, les récentes évolutions obligent les professionnels à adapter leurs offres de valorisation du méthane d’origine biologique, quelle qu’en soit la source. À l’image par exemple de Clarke Energy. Le groupe distributeur et prestataire de service des moteurs GE Jenbacher (General Electric) dispose déjà en France d’un solide parc, basé sur du gaz naturel (321 moteurs/617 MW) et de plus en plus sur du biogaz (121 moteurs/139 MW). Les nouvelles voies ouvertes par la réglementation le conduisent à opter pour de nouveaux choix technologiques. Le premier est d’enrichir sa gamme de moteurs par le bas avec de plus petites puissances. En effet, les tarifs d’achat font la part belle aux installations de moins de 500 kW, sans compter que le Plan Énergie méthanisation autonomie azote du ministère de l’Agriculture doit inciter au développement de petites unités à la ferme. Clarke Energy France a donc consolidé son moteur de 530 kW et choisi un nouveau module Energolux, sur base de moteur Liebherr, pour capter une plage entre 135 et 332 kW.
Injecter
En plus de cet élargissement de gamme des cogénérations, Clarke entend aussi répondre aux besoins de valorisation du biométhane. Même s’il dispose de fortes compétences en ingénierie, cela veut dire se spécialiser dans la purification du biogaz. Un sacré changement pour un motoriste ! L’attrait d’un nouveau marché (on dénombre 400 projets d’injection en France) et la possibilité réglementaire d’un couplage cogénération/injection ont néanmoins légitimé cette décision. Il fallait avant tout réaliser une analyse des technologies d’épuration disponibles : lavage à l’eau, lavage aux amines, purification membranaire, adsorption, etc. Il fallait également trouver un partenaire dans ce domaine parmi les fournisseurs potentiels déjà existants dans les pays les plus avancés comme l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas, etc., ainsi qu’en France. Finalement le choix de Clarke Energy France s’est porté sur une solution déjà mature technologiquement, la purification membranaire, et de type “plug & play”, facilement modulable selon la taille des projets. L’heureux partenaire élu n’est autre que la société française Prodeval et son bureau d’études CEFT. Leur procédé d’épuration baptisé Valopur® repose sur l’utilisation de membranes hautes performances (Sepuran Green®) dont le rendement permet de perdre moins de 1 % du méthane lors de la perméation du CO2 et des éléments critiques (vapeur d’eau, éléments soufrés et halogénés, siloxanes, etc.). À terme, avec la prise en main de cette technologie, Clarke Energy veut proposer une offre engageante, avec obligation de résultats sur l’épuration du biogaz. Il imagine aussi proposer une option d’oxydation catalytique et éventuellement aller jusqu’à la compression, voire le stockage de biométhane pour des applications biogaz naturel véhicule (bioGNV). Il pourrait pour cela s’appuyer sur le système CNG in A Box® développé par GE : une solution totalement intégrée de compression et de stockage de bioGNV. Des choix en cohérence avec la stratégie globale du groupe d’apporter une valeur ajoutée à ses clients par une bonne qualité d’ingénierie, d’installation et de maintenance. Stéphane Signoret www.energie-plus.com